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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2006-01-02 | [Aestu textŭ lipseashti s-hibâ dghivâsitŭ tu francais] | Ânyrâpsitŭ tu bibliotecâ di Guy Rancourt J’ai le cÅ“ur si plein de joie, Qu’il transmute Nature : C’est fleur blanche, vermeille et jaune Qu’est pour moi frimas; Avec le vent et la pluie S’accroît mon bonheur. Aussi mon Prix grandit, monte; Et mon chant s’épure. J’ai tant d’amour au cÅ“ur De joie et de douceur, Que gelée me semble fleur, Et neige, verdure. Je puis aller sans habits, Nu dans ma chemise, Car pur amour me protège De la froide bise. Mais est fol qui, hors mesure, Devient indiscret. J’eus donc souci de moi-même Dès que j’eus requis D’amour la toute belle Dont j’attends tel honneur. En lieu d’un pareil trésor Je ne voudrais Pise. D’amitié elle m’écarte! Mais j’ai confiance, Car d’elle j’ai du moins conquis La belle apparence. Et j’en ai, en la quittant, Tant d’aise en mon âme Que le jour de la revoir Serai sans tristesse. Mon cÅ“ur est près d’Amour : Donc l’esprit là -bas court, Mais le corps ici, ailleurs, Est loin d’elle, en France. Je garde bonne espérance, - Qui m’aide bien peu - Car mon âme est balancée Comme nef sur l’onde. Du souci qui me déprime Où m’abriterai-je? La nuit il m’agite et jette Sur le bord du lit : Je souffre plus d’amour Que l’amoureux Tristan Qui endura maints tourments Pour Iseult la blonde. Ah Dieu! que ne suis-je aronde Pour traverser l’air, Voler dans la nuit profonde Jusqu’en sa demeure? Bonne dame si joyeuse, Votre amant se meurt; Je crains que mon cÅ“ur se fonde Si mon mal ne cesse… Dame, je joins les mains, Je prie : je vous adore. Beau corps aux fraîches couleurs, Bien cruel vous m’êtes! Au monde il n’est rien à quoi Mon esprit tant songe - Si j’entends rien dire d’elle - Que mon cÅ“ur ne tourne, Que mon front ne s’en éclaire, De quoi que je parle; Aussitôt vous penserez Que je voudrais rire. Si pur est mon amour, Que maintes fois je pleure, C’est pour moi les soupirs Ont saveur meilleure. Messager, va et cours, Dis moi à la plus belle Que je pâtis pour elle Douleur et martyre. (In René Nelli et René Lavaud, Les troubadours, Desclée De Brouwer, (Bibliothèque européenne), 1966
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