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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2005-04-25 | [Aestu textŭ lipseashti s-hibâ dghivâsitŭ tu francais] | Ânyrâpsitŭ tu bibliotecâ di Nicole Pottier
C'est en tirant sur la corde des villes en fanant
Les provinces que le délié des sexes Accroît les sentiments rugueux du père En quête d'une végétation nouvelle Dont les nuits boule de neige Interdisent à l'adresse de montrer le bout mobile de son nez. C’est en lisant les graines imperceptibles des désirs Que l'aiguille s'arrête complaisamment Sur la dernière minute de l'araignée et du pavot Sur la céramique de l'iris et du pointe de suspension Que l'aiguille se noue sur la fausse audace De l'arrêt dans les gares et du doigt de la pudeur. C'est en pavant les rues de nids d'oiseaux Que le piano des mêlées de géants Fait passer au profit de la famine Les chants interminables des changements de grandeur De deux êtres qui se quittent. C'est en acceptant de se servir des outils de la rouille En constatant nonchalamment la bonne foi du métal Que le mains s'ouvrant aux délices des bouquets Et autres petits diables des villégiatures Au fond des poches rayées de rouges. C'est en s'accrochant à un rideau de mouches Que la pêcheuse malingre se défend des marines Elle ne s'intéresse pas à la mer bête et ronde comme une pomme Le bois qui manque la forêt qui n'est pas là La rencontre qui n'a pas lieu et pour boire La verdure dans les verres et las bouche qui n'est faite Que pour pleurer une arme le seul terme de comparaison Avec la table avec le verre avec les larmes Et l'ombre forge le squelette du cristal de roche. C'est pour ne pas laisser ces yeux les nôtres vides entre nous Qu'elle tend ses bras nus La fille sans bijoux la fille à la peau nue Il faudrait bien par-ci par-là des rochers des vagues Des femmes pour nous distraire pour nous habiller Ou des cerises d'émeraudes dans le laid de la rosée. Tant d'aubes brèves dans les mains Tant de gestes maniaques pour dissiper l'insomnie Sous la rebondissante nuit du linge Face à l'escalier dont chaque marche est le plateau d'une balance Face aux oiseaux dressés contre les torrents L'étoile l’onde du beau temps s'ouvre les veines.
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