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Chanson de la pluie
poezii [ ]

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di [Kahlil_Gibran ]

2009-02-19  | [Aestu textŭ lipseashti s-hibâ dghivâsitŭ tu francais]    |  Ânyrâpsitŭ tu bibliotecâ di Guy Rancourt



Je suis des filaments pointillés que les dieux versent
Des cieux. La nature me prend alors, pour orner
Ses champs et ses vallées.

Je suis de belles perles, cueillies sur la
Couronne d’Ishtar par la fille de l’Aube
Pour embellir les jardins.

Quand je pleure les collines rient;
Quand je me mortifie les fleurs se réjouissent;
Quand je me penche toutes les choses s’exaltent.

Le champ et le nuage sont des amants
Et entre eux je suis un messager de la grâce.
J’apaise la soif de l’un;
Je guéris la maladie de l’autre.

La voix du tonnerre annonce mon arrivée;
L’arc-en-ciel signifie mon départ.
Je suis comme la vie sur terre, qui commence
Aux pieds des éléments fous et s’achève
Sous les ailes étendues de la mort.
J’émerge du cœur de la mer et
M’élève avec la brise. Quand je vois un champ dans
Le besoin, je descends et j’embrasse les arbres et
Les fleurs en un million de petites gouttes.

Je touche gentiment les fenêtres de mes
Doigts mous, et l’annonce de mon arrivée est un
Chant de bienvenue. Tous peuvent entendre, mais seuls
Les sensibles peuvent comprendre.

La chaleur dans l’air me donne naissance,
Mais en retour je la tue,
Comme la femme triomphe de l’homme avec
La force qu’elle puise en lui.

Je suis le sanglot de la mer;
Le rire du champ;
Les larmes du ciel.

Mais avec amour –
Les sanglots de la profonde mer de la tendresse;
Les rires du champ bariolé de l’âme;
Les larmes du ciel infini des souvenirs.

(Khalil Gibran, Larme et sourire, 1914)


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